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L’ŒNOTOURISME DANS LE BEAUJOLAIS

Dans le Beaujolais, au nord de Lyon, la viticulture est primordiale à l'économie du territoire


"La viticulture, c’est quand même 35% des agriculteurs du département, ce n’est pas neutre”, souligne Gérard Bazin, président de la Chambre d’agriculture du Rhône.

@Anna Purna Adventure Micro-aventure au cœur des vignes du Beaujolais
Micro-aventure au cœur du Beaujolais

"C’est notre gagne-pain pour toute la région. C’est aujourd’hui 90 millions de bouteilles qui partent à 50% dans le monde, 50% en France“, précise Dominique Piron, président de l’Inter-Beaujolais, l'interprofession qui réunit les douze appellations du vignoble.

Il y a l’exploitation, mais il y a aussi tous les emplois qui gravitent autour : les négociants, ceux qui travaillent en bouteille, les services proposés aux viticulteurs, les comptables, la mécanisation viticole, détaille Nathalie Chuzeville, directrice de l’Union des crus du Beaujolais. Quand la viticulture va bien, c’est toute la région qui va bien. Quand elle souffre, c’est toute la profession qui doit se réadapter.


L’Office De Tourisme précise que les priorités sont de « travailler sur l’image perçue de la destination et l’expérience vécue, mieux valoriser le patrimoine, faire monter en gamme l’offre touristique, valoriser des offres durables et responsables ».


Le Beaujolais réunit 3 filières d’excellence touristique : l’œnotourisme, l’itinérance et le patrimoine grâce à l’étroite collaboration de ses partenaires locaux (l'Inter-Beaujolais, le Géoparc, la marque territoriale 'Très Beaujolais').

Pour dynamiser leur activité, les viticulteurs ont aussi travaillé sur une opération séduction pour encourager le tourisme de proximité.

On incite les citadins à venir visiter les exploitations du département, et les amener à découvrir les richesses de leurs territoires”, espère le président de la Chambre d’agriculture.

Un œnotourisme qui capitalise sur le label "Géoparc mondial" attribué par l’Unesco à la région, qui valorise les routes des vins du Beaujolais, sur lesquelles se tiennent près de 300 châteaux, domaines et maisons viticoles.

Objectif : amener les touristes locaux attirés par le grand air et les paysages à faire halte dans les caveaux pour y goûter les crus du Beaujolais.

Dans les caves, les vignerons sont respectueux des gestes barrière et de la distanciation sociale.

Ils ont l’ambition d’accueillir des groupes restreints d’œnotouristes lors de "Visites Privilèges", des découvertes de domaines qui se concluent par une dégustation et un encas de produits du terroir.

"Il y a une très forte motivation de faire évoluer la dynamique du tourisme en Beaujolais avec notamment l’œnotourisme et l’évènementiel. N’oublions pas que le Beaujolais a été le premier vignoble au monde reconnu Géoparc Mondial par l’Unesco !", précise Jean-Claude Lavorel qui a pris récemment la présidence de l’Office du Tourisme du Beaujolais-Destination Beaujolais et pour les trois prochaines années.


Pour cette si belle région que l’on a pris l’habitude de surnommer "La Petite Toscane" et où règne un état d’esprit et un sens de l’accueil inégalés, Anna Purna Adventure s’engage pour la soutenir et pour contribuer à un superbe avenir !


Source : Challenge, Vitisphère

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